Comme la saison s’y prête bien, on avait envie de vous parler de fromage fondu. Nous on est très team fondue moitié-moitié, mais vous ? En discutant un peu avec l’entourage et les clients, on se rend compte que chacun y va de son petit secret en matière de fondue.
On s’est amusé à compiler les manies de chacun, car après tout, une bonne fondue se déguste comme vous la préférez et surtout bien entouré !

De l’ail pour accompagner la fondue, pour ou contre ?
Pour certains il parait évident de ailler les croûtons de pain qui vont bientôt baigner dans le fromage. Cela relève d’avantage le goût, et en plus c’est bon pour la santé !
Dans cette équipe-là on retrouve même ceux qui aillent le caquelon. Une gousse d’ail frottée à froid, avant de chauffer la pâte combustible sous le caquelon, et voilà l’intégralité de la fondue savoyarde qui se pare d’une nouvelle saveur. Pour ma part, je le découpe finement et l’ajoute à mon fromage râpé avant de le faire fondre doucement dans le vin .
Pour d’autres, tout ceci n’est qu’hérésie ! Pourquoi diable dénaturer la saveur intense d’un fromage de qualité, plutôt que de s’en délecter dans son plus simple appareil ? Ceux-là c’est l’équipe des puristes, un pic, un morceau de pain, on plonge et on déguste, point !
Vin bon marché dans la fondue, pour ou contre ?

Il est vrai qu’en fonction des régions on ne met pas le même alcool / liant dans sa fondue. Il y a le pétillant crémant pour la fondue suisse ou plutôt le vin blanc du côté français.
Il y a ceux qui attrapent rapidement la bouteille de vin blanc de cuisine en bas du rayon du supermarché, et ceux au contraire, qui choisissent un bon vin blanc de Savoie, Roussette ou Apremont. La nuance peut paraître subtile, n’empêche que plus les produits sont de qualité, meilleur sera le morceau de pain imbibé de fromage au bout de votre pic à fondue ! Et surtout, ne mettez pas trop de vin! Mieux vaut en rajouter à la fin si la consistance est trop épaisse.
Fin du caquelon, on casse un œuf ou pas ?
Deux écoles qui s’opposent farouchement ! Les gros gourmands qui cassent un œuf pour nettoyer méticuleusement le fond du caquelon (qu’ils disent !). L’œuf se marie au restant de fromage et de gras pour créer la touche ultime du rituel de dégustation de la fondue. Pour les autres, et bien, c’est pêché !
Et le « pousse-fondue » alors ?
Similaire au pousse-café, il s’agit de définir le digestif qui accompagne le mieux une fondue savoyarde ou une fondue suisse, qu’importe.
Chartreuse, Génépi, Sapinette, Kirsh, Prune, Poire, Schnaps, on n’a pas réussi à vous départager. Dîtes-nous donc en commentaire ce que vous préférez !

Rappelez-vous, il n’y a pas de règle absolue pour déguster une bonne fondue. Après tout, tous les goûts et les couleurs sont dans la nature, à vous de trouver la recette parfaite. Toutefois quelques principes de base permettent un sans faute :
- acheter du fromage de qualité chez son fromager préféré;
- ne pas mettre trop de vin dans sa fondue;
- toujours finir par un digestif (si si, c’est recommandé pour la digestion).
C’est à la Crèmerie lyonnaise qu’on fonce acheter son sachet de fondue prêt à l’emploi, râpé sur place par votre fromager. RDV au 11 rue Mgr Lavarenne 69005 Lyon.
PS : prêt de caquelon chez votre fromager préféré ! Pensez à le réserver, car il n’y en aura pas pour tout le monde !